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Cycle de l'eau-Wikipédia Cycle de l'eau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre Aller à: Navigation, rechercher Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant les flux entre les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou gazeuse, sur Terre:

les océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les nappes souterraines, les glaciers. Le moteur de ce cycle est l'énergie solaire qui,

en favorisant l'évaporation de l'eau, entraîne tous les autres échanges La science qui étudie le cycle de l'eau est l'hydrologie.

Elle peut se décomposer en hydrogéologie (hydrologie souterraine), hydrologie de surface, hydraulique urbaine, etc Le cycle naturel de l'eau

Sommaire 1 Les différents réservoirs 2 Les flux entre réservoirs 2. 1 L'évaporation 2. 2 Les évapotranspirations 2. 3 Les précipitations 2. 4 Le ruissellement 2. 5

La recharge des nappes souterraines 3 Perturbation du cycle de l'eau 3. 1 Augmentation du ruissellement 3. 2 Diminution de l'évapotranspiration 3. 3 Épuisement des nappes 3. 4

Détournement de l'eau des cours d'eau 4 Notes et références 5 Annexes 5. 1 Articles connexes 5. 2 Liens externes

modifier Les différents réservoirs Volume d'eau contenu dans les différents réservoirs 1 Réservoirs Volume (10 6 km

Pourcentage du total Océans 1370 97,25 Calottes glaciaires & glaciers 29 2, 05 Eau souterraine 9, 5

0, 68 Lacs 0, 125 0, 01 Humidité des sols 0, 065 0, 005 Atmosphère

0, 013 0, 001 Fleuves et rivières 0, 0017 0, 0001 Biosphère 0, 0006 0, 00004

L'eau salée liquide des océans: c'est le réservoir le plus important. l'eau douce liquide:

cours d'eau, lacs, étangs d'eau douce, marais. Les glaciers: le flux peut être stocké pour un temps sous forme de neige ou de glace.

Leur fonte est plus ou moins importante suivant les variations du climat. l'eau atmosphérique (vapeur d'eau) modifier Les flux entre réservoirs

modifier L'évaporation Les enveloppes terrestres contiennent de l'eau, en quantités variables: beaucoup au sein de l'hydrosphère, moins dans la lithosphère et en très faible quantité dans l'atmosphère

L'eau de l'hydrosphère, chauffée par le rayonnement solaire, s'évapore. Cette eau rejoint

alors l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau. Cette évaporation dépend du vent, de l'ensoleillement,

de la température#Lorsque l'atmosphère n'est saturée pas en eau (d'avril à octobre), une partie de la lame d'eau

qui tombe est immédiatement évaporée (et cette évaporation peut également continuer après l'épisode pluvieux,

si l'atmosphère n'est saturée toujours pas). Cette évaporation est d'autant plus efficace qu'on est proche de la surface du sol.

Puis s'il subsiste dans l'atmosphère une zone non saturée, apparaît alors la reprise évaporatoire.

Celle-ci est favorisée par la remontée capillaire modifier Les évapotranspirations Enfin, la transpiration des végétaux intervient,

on parle d'évapotranspiration. Le cycle décrit ci-dessus est essentiellement géochimique. En réalité, les êtres vivants,

et plus particulièrement les végétaux ont une influence sur le cycle. Les racines des végétaux pompent l'eau du sol,

et en relâchent une partie dans l'atmosphère. De même, une partie de l'eau est retenue dans les plantes.

Lors de déforestation, le cycle de l'eau est modifié fortement localement et il peut en résulter des inondations

modifier Les précipitations Les nuages sont formés de minuscules gouttes d'eau. Lors des pluies, la totalité de la lame d'eau tombe sur les océans (pour 7/9) et les continents (pour 2/9

Article détaillé: précipitations modifier Le ruissellement Le ruissellement désigne en hydrologie le phénomène d'écoulement des eaux à la surface des sols

modifier La recharge des nappes souterraines L'infiltration, à travers les fissures naturelles des sols et des roches;

La percolation, en migrant lentement à travers les sols. Plus le processus est lent plus les eaux ont le temps d'interagir chimiquement avec le milieu.

Plus le processus est rapide plus les phénomènes d'érosion seront marqués À travers l'infiltration et la percolation dans le sol, l'eau alimente les nappes phréatiques (souterraines

On parle d'eau vadoses pour les eaux issues du cycle décrit ci-dessus Les débits des eaux peuvent s'exprimer en m/s pour les fleuves, en m/h pour les rivières.

La vitesse d'écoulement des nappes phréatiques est en revanche de quelques dizaines de mètres par an

modifier Perturbation du cycle de l'eau modifier Augmentation du ruissellement La déforestation, les pratiques agricoles dominantes, l'urbanisation ont pour effet d'augmenter le ruissellement

car non seulement les racines ne retiennent plus les sols, qui n'absorbent donc pas les précipitations,

mais les sols eux-mêmes sont déstructurés (humus), qui eux aussi absorbent les eaux de pluies Cela peut avoir pour conséquence de rendre les inondations plus fréquentes

modifier Diminution de l'évapotranspiration La déforestation a pour effet de diminuer l'évapotranspiration modifier Épuisement des nappes

Irrigation d'un champ de coton Le prélèvement de l'eau dans les nappes peut ne pas avoir de conséquence s'il respecte le quota d'eau apportée par les pluies

qui atteindra la nappe. Il est a noter que les nappes profondes sont rechargées par la météo de plusieurs décennies voire de plusieurs siècles et

que les nappes superficielles se rechargent généralement très rapidement en quelques jours, en quelques mois ou en quelques années

modifier Détournement de l'eau des cours d'eau L'irrigation par des canaux ou par recouvrement est une méthode

qui utilise le détournement l'eau et l'apport d'eau en grande quantité sur une durée très courte.

Cette méthode est extrêmement consommatrice d'eau contrairement à des systèmes d'aspersion (pivots, enrouleurs, quadrillage...

ou de goutte à goutte qui apportent l'eau sur une durée plus importante. Un exemple fort d'irrigation par canaux est celui

qui a eu pour conséquence la baisse du débit des fleuves, et l'assèchement de la mer d'aral

Bien évidement lorqu'on détourne l'eau d'une mer intérieure par des canaux qui n'utilisent plus d'eau

que celle de la croissance végétale on risque de faire baisser la mer intérieure. Cet exemple ne doit pas servir de publicité pour pomper les nappes phréatiques

en se justifiant de réduire le gaspillage par la technique du goutte à goutte. L'eau des cours d'eau est le surplus des eaux d'un bassin versant

dont le débit varie tout au long de l'année. Détourner l'eau des cours d'eau

qui se jettent dans les grands océans est différent n'est pas aussi grave que la même action sur une mer intérieur.

La pire manière de gaspiller l'eau d'une rivière est de laisser son eau douce retourner à la mer.

Si on en détourne une partie latéralement et qu'elle reparte en évaporation directe ou non ou qu'elle s'infiltre dans les sols sera toujours mieux que de la perdre dans la mer.

Biensûr il faut cependant tenir compte des activités avales du cours d'eau Le cycle de l'eau n'est pas seulement du au soleil comme décrit sur cette page mais l'eau

qui s'infiltre dans l'écorce terrestre ne peut pas descendre plus bas que là où le magma le lui permet.

Autrement dit l'eau souterraine n'est arrêtée pas seulement par une surface imperméable mais par des contre pressions d'une activité d'un cycle de l'eau"magmatique".

"Ce cyle de l'eau magmatique fait tourner l'eau dans d'écorse terrestre par des fentes et espaces souterrains

en transportant chaleur et matière dissoute. En fait on peut dire que le cycle de l'eau est composé de deux cycles de l'eau, l'un sur l'autre,

c'est-à-dire avec une frontière (débit échangé: zéro). ) Ces deux cycles de l'eau solaire et magmatique,

ou atmosphèrique et souterrain profond, échangent des volumes d'eau par les Geysers, les sources d'eau chaudes et minérales

qui sont remontées des"directes"du cycle profond dans le cycle atmosphérique. Réciproquement le cycle de l'eau atmosphérique redonne ces volumes par infiltration de l'eau le long des cours d'eau.

L'eau des précipitations n'est répartie pas uniformément dans le temps et dans l'espace. De plus la nature des sols ne permet pas de recharger les nappes sur toute la surface du territoire.

Une grande partie du territoire garde les pluies en surface pour être repris par la croissance végétale

ou ruisseler directement vers les cours d'eau. Le rechargement des nappes se fait donc rarement lors de pluies significatives et sur les zones inondables et donc temporaires et partielles.

Par contre les rivières ont un rôle de rechargement permanent de l'eau souterraine sur la surface de leurs lits mineurs

modifier Notes et références #Physicalgeography. net. CHAPTER 8: Introduction to the Hydrosphere. Retrieved on 2006-10-24

modifier Annexes Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le cycle de l'eau modifier Articles connexes

Nappe d'eau souterraine Ressources en eau eau potable sécheresse énergie hydraulique hydrométéorologie modifier Liens externes Le Cycle de l'eau-United states Geological Survey Water Site Le cycle d'eau sous forme d'animation-Veolia Eau v d m

Cycle biogéochimique Cycle de l'azote#Cycle du carbone#Cycle de l'eau#Cycle de l'hydrogène#Cycle des métaux#Cycle de l'oxygène#Cycle du phosphore#Cycle du soufre

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Épuration des eaux-Wikipédia Épuration des eaux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre Redirigé depuis Station d'épuration Aller à:

Navigation, rechercher L'épuration des eaux est un ensemble de techniques qui consistent à purifier l'eau soit pour recycler les eaux usées dans le milieu naturel,

soit pour transformer les eaux naturelles en eau potable Sommaire 1 Eaux usées 1. 1 Les filières biologiques 1. 1. 1 Traitement aérobie 1. 1. 2 Traitement anaérobie 1. 1. 3 Élimination

de l'azote 1. 2 Les filières physico-chimiques 2 Assainissement collectif-assainissement non-collectif 2. 1 Notion réglementaire 2. 2 Notion technique 3 Limites

et problèmes 4 Production d'eau potable 5 Notes et références 6 Voir aussi 6. 1 Articles connexes 6. 2 Liens externes

modifier Eaux usées Article détaillé: Traitement des eaux usées Il existe deux techniques principales pour épurer les eaux, s'appliquant tant au traitement des eaux usées qu'à la production d'eau potable.

Les techniques physico-chimiques sont réservées par ailleurs essentiellement à l'eau potable. Le dioxyde de chlore, l'ozonation et le sodium sont aussi efficaces

Ces dernières années, de nombreuses avancées en recherche et développement ont été nécessaires pour faire face à la complexité croissante de la pollution,

quelle qu'en soit sa source. Les nouveaux engrais mis sur le marché, ainsi que la prise de conscience et l'identification de nouvelles sources de pollutions industrielles mais également pharmaceutiques (résidus de médicaments actifs rejetés par les individus 1) posent en effet de nouveaux défis technologiques à l'épuration

modifier Les filières biologiques Les procédés biologiques sont utilisés pour le traitement secondaire des eaux résiduaires urbaines et industrielles.

Dans leur configuration de base, ils sont employés essentiellement pour l'élimination des composés carbonés présents sous forme soluble tels que sucres, graisses, protéines, etc, pour

lesquels les solutions par voie physico-chimique sont souvent peu efficaces, coûteuses ou difficiles à mettre en oeuvre.

Ceux-ci sont nocifs pour l'environnement puisque leur dégradation implique la consommation de l'oxygène dissous dans l'eau et nécessaire à la survie des animaux aquatiques.

Le but des traitements biologiques est d'éliminer la pollution organique soluble au moyen de micro-organismes bactéries principalement.

Les micro-organismes hétérotrophes, qui utilisent la matière organique comme source de carbone et d'énergie, ont une double action

La matière organique est partie en éliminée sous forme gazeuse lors de la minéralisation du carbone avec production de CO 2 dans les procédés aérobies et de biogaz (CO 2+CH 4) dans les procédés anaérobies,

et en partie transformée en particules solides constituées de micro-organismes issus de la multiplication bactérienne.

Ces particules peuvent être séparées facilement de la phase liquide par des moyens physico-chimiques tels que la décantation par exemple.

Si nécessaire, la transformation des ions ammonium (NH 4+)en nitrate (NO 3-)ou nitrification peut être réalisée simultanément

Ces procédés peuvent aussi permettre d'éliminer l'azote et le phosphore par voie biologique moyennant la mise en oeuvre d'étapes supplémentaires dans la filière de traitement:

mise en place d'un bassin d'anoxie, d'un bassin d'anaérobie #Les différents procédés utilisés peuvent être classés

en fonction des conditions d'aération et de mise en oeuvre des micro-organismes. Ainsi, on distingue les procédés aérobies à cultures libres ou boues activées,

les procédés aérobies à cultures fixées, les procédés anaérobies à cultures libres, les procédés anaérobies à cultures fixées.

La charge en polluants organiques est mesurée communément par la demande biochimique en oxygène sur 5 jours (DBO5) ou la demande chimique en oxygène (DCO

modifier Traitement aérobie Traitement biologique avec apport artificiel d'oxygène par diffusion de microbulles Les filières biologiques aérobies font appel aux micro-organismes naturellement présents dans le milieu naturel pour dégrader la pollution.

Elles miment les propriétés d'épuration des sols (filtres plantés de roseaux, filtres à sable) ou des rivières (lagunage,

boues activées). L'apport d'oxygène peut être naturel (le vent ou système de cascade) dans les petites installations de lagunage,

ou artificiel (turbine ou diffusion de microbulles) dans les stations d'épuration de type"boues activées "Les bactéries peuvent être activée libres (boue,

lagunage) ou fixées (lit bactérien, filtres plantés, filtres à sable, bio-filtre) ou encore biodisques

modifier Traitement anaérobie Article détaillé: méthanisation modifier Élimination de l'azote Si les réacteurs biologiques permettent un temps de contact suffisant entre les effluents et les bactéries,

il est possible d'atteindre un second degré de traitement: la nitrification. Il s'agit de l'oxydation de l'azote ammoniacal en nitrite,

puis en nitrate par des bactéries nitrifiantes. L'ammoniac est toxique pour la faune piscicole et il génère une forte consommation d'oxygène dans le milieu récepteur.

Les bactéries nitrifiantes sont autotrophes (elles fixent elles-mêmes le carbone nécessaire à leur croissance dans le CO 2 dissous dans l'eau). Elles croissent donc beaucoup plus lentement que les hétérotrophes.

Une station d'épuration communale doit d'abord éliminer les composés organiques avant de pouvoir nitrifier Une troisième étape consiste à dénitrifier les nitrates résultants de la nitrification.

Pour cela, plusieurs techniques existent: soit la dénitrification est effectuée dans le bassin d'aération lors de la phase d'arrêt des turbines,

soit une partie de l'eau chargée de nitrates de la fin de traitement biologique est pompée et mélangée à l'eau d'entrée, en tête de traitement.

La dénitrification se passe alors dans un réacteur anoxique, en présence de composés organiques et de nitrate.

qui s'échappe dans l'air sous forme de bulles, éliminées dans le dégazeur dans le cas de dénitrification dans le bassin d'aération.

qui sont à l'origine de l'envahissement d'algues dans certaines mers, en particulier la Mer du nord modifier Les filières physico-chimiques

On les utilise pour certains effluents industriels (toxiques) ou lorsque l'on doit gérer des variations rapides des flux à traiter (cas des stations d'épuration de communes touristiques,

ou lorsqu'avec un réseau unitaire on veut faire face à l'arrivée d'eau de pluie).

Dans l'état actuel des technologies, les membranes de microfiltration, ultrafiltration et nanofiltration sont réservées encore à la potabilisation de l'eau

Classiquement une station d'épuration urbaine à boues activées comprend les étapes suivantes prétraitement: dégrillage, dessablage, déshuilage traitement primaire:

simple décantation avec récupération des boues et écrémage des flottants. traitement secondaire: aération et brassage, décantation secondaire (dite aussi clarification.

À partir de ce dernier élément, l'eau clarifiée est rejetée (sauf traitement tertiaire) et les boues décantées sont renvoyées en plus grande partie vers le bassin d'aération,

la partie excédentaire étant dirigée vers un circuit ou un stockage spécifique. éventuellement traitement tertiaire de coagulation-floculation ou de désinfection par le chlore ou l'ozone (pour éliminer les germes pathogènes).

Les filières de traitement de l'eau peuvent comporter une étape finale, dite"traitement tertiaire,

Les métaux en solution dans l'eau peuvent être neutralisés: en faisant varier le ph de l'eau dans certaines plages,

on obtient une décantation de ces polluants. Mais chaque étape produit à son tour des sous-produits

déchets grossiers, sables et surtout les boues constituées de bactéries mortes Donc, en parallèle du circuit de traitement de l'eau, les usines de dépollution comportent également une chaîne de traitement des boues.

Le but du traitement des boues est de stabiliser ces boues (les rendre inertes) par un moyen qui peut-être physico-chimique avec par exemple de la chaux,

ou biologique en laissant séjourner la boue dans des"digesteurs"(gros stockeur chauffé et brassé en anaérobie).

Le traitement comprenant ensuite des ouvrages de décantation (on parle alors d'épaississement), de stockage et de déshydratation (presse,

ou même d'incinération. Les métaux en solution dans l'eau peuvent être neutralisés: en faisant varier le ph de l'eau dans certaines plages,

on obtient une décantation de ces polluants. La digestion des boues produit du méthane (CH 4), communément appelé gaz de ville,

qui lorsqu'il est produit en assez grande quantité est utilisé comme énergie (production électrique, chaudière, etc.),

et de l'hydrogène sulfuré (H 2 S), qui peut provoquer des asphyxies en milieu confiné

Lorsque les boues d'épuration sont exemptes de produits toxiques, on peut les recycler en agriculture moyennant un conditionnement propre à faciliter leur manutention

En Suisse par exemple, la mise en décharge de boues est interdite et la valorisation agricole a pris fin le 1 er octobre 2008 (avec prolongation de deux ans dans certains cas) ceci

en raison des risques pour la santé et les sols et en vertu du principe de précaution.

La seule filière autorisée est l'élimination thermique (usines d'incinération des ordures ménagères, cimenteries Enfin, un troisième circuit (facultatif) assure le traitement de l'air pollué.

Il peut être lui aussi biologique ou chimique modifier Assainissement collectif-assainissement non-collectif Article détaillé:

Assainissement non collectif modifier Notion réglementaire Distinction établie par l'article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales, concernant l'épuration des eaux usées domestiques.

L'assainissement collectif est celui qui est pris en charge intégralement par la collectivité (la commune,

ou l'établissement public de coopération intercommunale-EPCI-auquel elle a délégué cette compétence): collecte, transport, traitement,

rejet dans le milieu naturel des eaux traitées, et élimination des sous-produits. L'assainissement non-collectif est celui

qui ne bénéficie pas de cette prise en charge. La commune a néanmoins l'obligation d'en exercer le contrôle (contrôle de conception, d'exécution, de bon fonctionnement,

les zones qui relèveront de l'assainissement collectif ou non-collectif modifier Notion technique Les techniques d'assainissement collectif sont décrites ci-avant.

Il n'y a pas de technique d'assainissement non-collectif à proprement parler, puisqu'il s'agit d'une notion réglementaire,

et non technique. Cependant, pour l'épuration des eaux usées d'une habitation individuelle (quelques habitants), il existe des techniques spécifiques,

que l'on qualifiera d'assainissement individuel, ou autonome. Ces techniques font exclusivement appel à des filières biologiques.

Quatre éléments dans une installation d'assainissement autonome Collecte: il s'agit de faire sortir les eaux usées de l'immeuble,

pour les guider vers le point où le prétraitement aura lieu. C'est donc l'ensemble des tuyaux d'écoulement depuis chacun des points d'eau de l'immeuble.

Prétraitement: l'objectif est de changer la nature des eaux usées pour rendre possible leur épuration par la filière de traitement à l'aval vers

laquelle elles vont être dirigées ensuite. Les eaux sont dirigées, en sortie d'immeuble, vers un grand récipient fermé et la plupart du temps enterré,

nommé"fosse toutes eaux "ou fosse septique toutes eaux (en comparaison aux anciennes installations qui ne possédaient qu'une fosse septique le plus souvent de 1,

5 m3 ne recevant que les eaux vannes: eaux des WC, les autres eaux étaient rejetées directement dans le puisard ou le fossé suivant les régions.

Dans cette fosse, les flottants (dont graisses) seront retenus, les particules solides lourdes également (elles tombent au fond),

et des processus de fermentation (notamment les bactéries anaérobies) liquéfient les matières solides organiques, et cassent les chaînes macromoléculaires.

Un certain abattement de pollution a déjà lieu dans la fosse, par la rétention des flottants et des matières solides.

En sortie de fosse, les effluents sont dirigés vers un filtre (colonies bactériennes sur support fixé, voir plus haut) qui assure l'épuration.

Composé de sable, il doit être aéré en permanence pour permettre la respiration des bactéries aérobies épuratrices.

La répartition des effluents dans le filtre est permise par l'écoulement des eaux dans une série de tuyaux perforés (épandage)

couche imperméable) une évacuation des eaux traitées vers le réseau superficiel peut être nécessaire, le plus souvent la réception des eaux après leur traitement dans un lit de sable se fait par un autre réseau de drains situé en dessous (environ 0, 80 m)

qui collecte et évacue les eaux traitées vers un exutoire (ex: tertre d'infiltration drainé. modifier Limites et problèmes

Beaucoup de stations d'épuration ont permis de réels progrès en matière de qualité d'eau, mais elles ne peuvent généralement traiter correctement les nitrates et/ou les phosphate, ni certains types de virus ou bactéries,

et aucune des stations classiques n'est capable de suffisamment dégrader nombre des perturbateurs endocriniens

ou débordées à certaines époques ou par des flux d'eaux pluivales en cas de crues. Enfin, après le traitement de l'eau se pose le problème du devenir des boues d'épuration (parfois significativement contaminées par des polluants non dégradables,

qui, si ces boues sont gérées mal, peuvent plus tard rejoindre les eaux superficielles ou la nappe phréatique).

Mieux l'eau est épurée, plus les boues contiennent de toxiques si en amont, les produits non biodégradables n'ont été éliminés pas des filières risquant de polluer l'eau. Les stations d'épuration des communes

qui vivent des sports d'hivers ou de stations balnéaires doivent gérer des pics brutaux de fréquentations Paradoxalement, certaines stations polluent.

Ainsi plus d'un an après que Thames Water (l'entreprise de l'eau britannique) ait en septembre 2007 gravement pollué la rivière Wandle par du chlore à l'occasion du nettoyage d'une de ses stations d'épuration,

sans avoir alerté immédiatement les autorités, l'Agence de l'environnement britannique a annoncé que En 2007, les compagnies de l'eau ont été (au Royaume-uni) responsables du cinquième des pollutions sérieuses,

causées par la mauvaise maintenance, la surexploitation ou l'obsolescence des stations d'épuration 2 En aval de Paris, dans les Yvelines, la station d'épuration Seine-Aval d'Achères traite les eaux usées de 6 millions de Franciliens.

Cette station ne respectait pas, en 2007, une directive adoptée en 1991, sur le traitement des eaux résiduaires urbaines 3

Amphitria (France), une station d'épuration varoise, est l'une des usines du bassin méditerranéen à être conforme à la réglementation européenne.

D'autres stations, notamment sur le littoral méditerranéen français sont aussi conformes à la réglementation:

Nice (station Haliotis), Montpellier, La ciotat Selon Roberto Andreozzi, de l'Université de Naples Federico II:

L'attention accordée jusqu'ici par les gouvernements et les scientifiques à l'impact des produits pharmaceutiques sur l'environnement peut être qualifiée de faible

ou négligeable et dans les effluents analysés, nous avons relevé la présence de 26 agents pharmaceutiques appartenant à six classes thérapeutiques:

des antibiotiques, des béta-bloquants, des antiseptiques, des antiépileptiques, des anti-inflammatoires et des régulateurs de lipides 4

Bien qu'interdit par la loi (notamment la loi littoral de 1986), on trouve exceptionnellement quelques stations d'épurations dans des sites sensibles (site classé, site Natura 2000, zone littorale, etc.)

comme Amphitria située au Cap Sicié ou bien la future station de Saint-jean-de-luz, Ciboure et Urrugne. 5

modifier Production d'eau potable Article détaillé: Production d'eau potable modifier Notes et références #Article sur les pollutions d'origine pharmaceutique#déclaration de Ed Mitchell, patron de l'agence anglaise de l'environnement au journal The Guardian, repris par une brève du Journal de l'environnement intitulée Pollution au chlore en Grande-bretagne:

une amende insuffisante 28/01/2009#Bruxelles critique le traitement des eaux usées pratiqué en France, LE MONDE, 10 octobre 07.#

#Pour que soigner ne rime plus avec polluer, RTD info, numéro 40 de février 2004.##Arrêté du 30 novembre 2007 portant autorisation exceptionnelle en vue de la construction d'une station d'épuration des eaux usées avec rejet en mer sur le territoire de la commune d'Urrugne (Pyrénées-atlantiques), J o n°290 du 14 décembre 2007

modifier Voir aussi modifier Articles connexes Lagunage Méthanisation Boues d'épuration Recyclage des eaux usées (en) Sewage treatment:

L'épuration des eaux telle qu'elle est décrite sur la Wikipédia anglophone possède des différences avec ce qui est présenté dans cet article,

en raison de l'utilisation du procédé de méthanisation qui digère la pollution et l'aseptise. L'élimination des nitrates vient ensuite.

Ce procédé, très répandu dans les années 1960, n'est utilisé pratiquement plus en France pour les effluents urbains.

géolocalisation, conformité, devenir des boues, industries raccordées...le Blog des eaux résiduaires Projet Écologique Transnational Service d'Administration des Données et Référentiels sur l'Eau (SANDRE:

Les principales caractéristiques des stations d'épuration en France L'institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement:

Le Cemagref est un établissement public à caractère scientifique et technologique qui réalise des recherche dans le domaine de l'épuration des eaux résiduaires urbaines.

Le Laboratoire de Biotechnologie de l'Environnement: Laboratoire publique de recherche de l'INRA dont les thématiques de recherche porte sur la traitement des eaux. Site internet riche en contenu et documents téléchargeables.

traitement physico-chimique Le Retraitement des Eaux usées: comparaison de différentes techniques de traitement des eaux usées v d m

Digestion anaérobique Compostage Incinération Décharge Déchèterie Égout Centre d'enfouissement Épuration des eaux Méthanisation Minimisation de déchet Recyclage Séquestration du dioxyde de carbone Gestion des déchets radioactifs Traitement biomécanique

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