Le cycle naturel de l'eau Sommaire 1 Les différents réservoirs 2 Les flux entre réservoirs 2. 1 L'évaporation 2. 2 Les évapotranspirations 2. 3 Les précipitations 2. 4 Le ruissellement 2. 5
Enfin, la transpiration des végétaux intervient, on parle d'évapotranspiration. Le cycle décrit ci-dessus est essentiellement géochimique.
et plus particulièrement les végétaux ont une influence sur le cycle. Les racines des végétaux pompent l'eau du sol,
et en relâchent une partie dans l'atmosphère. De même, une partie de l'eau est retenue dans les plantes.
Lors de déforestation, le cycle de l'eau est modifié fortement localement et il peut en résulter des inondations
modifier Les précipitations Les nuages sont formés de minuscules gouttes d'eau. Lors des pluies, la totalité de la lame d'eau tombe sur les océans (pour 7/9) et les continents (pour 2/9
L'infiltration, à travers les fissures naturelles des sols et des roches; La percolation, en migrant lentement à travers les sols.
La déforestation, les pratiques agricoles dominantes, l'urbanisation ont pour effet d'augmenter le ruissellement
La déforestation a pour effet de diminuer l'évapotranspiration modifier Épuisement des nappes Irrigation d'un champ de coton
que celle de la croissance végétale on risque de faire baisser la mer intérieure. Cet exemple ne doit pas servir de publicité pour pomper les nappes phréatiques
De plus la nature des sols ne permet pas de recharger les nappes sur toute la surface du territoire.
Une grande partie du territoire garde les pluies en surface pour être repris par la croissance végétale
qui consistent à purifier l'eau soit pour recycler les eaux usées dans le milieu naturel,
soit pour transformer les eaux naturelles en eau potable Sommaire 1 Eaux usées 1. 1 Les filières biologiques 1. 1. 1 Traitement aérobie 1. 1. 2 Traitement anaérobie 1. 1. 3 Élimination
puisque leur dégradation implique la consommation de l'oxygène dissous dans l'eau et nécessaire à la survie des animaux aquatiques.
Le but des traitements biologiques est d'éliminer la pollution organique soluble au moyen de micro-organismes bactéries principalement.
Les micro-organismes hétérotrophes, qui utilisent la matière organique comme source de carbone et d'énergie, ont une double action
La matière organique est partie en éliminée sous forme gazeuse lors de la minéralisation du carbone avec production de CO 2 dans les procédés aérobies et de biogaz (CO 2+CH 4) dans les procédés anaérobies,
et en partie transformée en particules solides constituées de micro-organismes issus de la multiplication bactérienne.
en fonction des conditions d'aération et de mise en oeuvre des micro-organismes. Ainsi, on distingue les procédés aérobies à cultures libres ou boues activées,
Les filières biologiques aérobies font appel aux micro-organismes naturellement présents dans le milieu naturel pour dégrader la pollution.
Elles miment les propriétés d'épuration des sols (filtres plantés de roseaux, filtres à sable) ou des rivières (lagunage,
"Les bactéries peuvent être activée libres (boue, lagunage) ou fixées (lit bactérien, filtres plantés, filtres à sable,
bio-filtre) ou encore biodisques modifier Traitement anaérobie Article détaillé: méthanisation modifier Élimination de l'azote
Si les réacteurs biologiques permettent un temps de contact suffisant entre les effluents et les bactéries,
puis en nitrate par des bactéries nitrifiantes. L'ammoniac est toxique pour la faune piscicole et il génère une forte consommation d'oxygène dans le milieu récepteur.
Les bactéries nitrifiantes sont autotrophes (elles fixent elles-mêmes le carbone nécessaire à leur croissance dans le CO 2 dissous dans l'eau). Elles croissent donc beaucoup plus lentement que les hétérotrophes.
Une station d'épuration communale doit d'abord éliminer les composés organiques avant de pouvoir nitrifier Une troisième étape consiste à dénitrifier les nitrates résultants de la nitrification.
qui sont à l'origine de l'envahissement d'algues dans certaines mers, en particulier la Mer du nord modifier Les filières physico-chimiques
déchets grossiers, sables et surtout les boues constituées de bactéries mortes Donc, en parallèle du circuit de traitement de l'eau, les usines de dépollution comportent également une chaîne de traitement des boues.
rejet dans le milieu naturel des eaux traitées, et élimination des sous-produits. L'assainissement non-collectif est celui
l'objectif est de changer la nature des eaux usées pour rendre possible leur épuration par la filière de traitement à l'aval vers
et des processus de fermentation (notamment les bactéries anaérobies) liquéfient les matières solides organiques, et cassent les chaînes macromoléculaires.
En sortie de fosse, les effluents sont dirigés vers un filtre (colonies bactériennes sur support fixé, voir plus haut) qui assure l'épuration.
il doit être aéré en permanence pour permettre la respiration des bactéries aérobies épuratrices. Il ne doit
mais elles ne peuvent généralement traiter correctement les nitrates et/ou les phosphate, ni certains types de virus ou bactéries,
Des lagunages tertiaires et/ou une épuration tertiaire par un taillis courte rotation de saule ont été testés efficacement,
Nice (station Haliotis), Montpellier, La ciotat Selon Roberto Andreozzi, de l'Université de Naples Federico II:
le Blog des eaux résiduaires Projet Écologique Transnational Service d'Administration des Données et Référentiels sur l'Eau (SANDRE:
terrestres, aquatiques et marines, naturelles et culturelles, voire non-terrestres (droit spatial. C'est un droit technique et complexe, local et global (européen, droit de la mer, international...
droit de l'air,-droit de l'eau et de la mer, droit des sols, droit de la biodiversité et des biotopes.
droit du bruit, droit des installations classées (autrefois établissements), droit de l'assainissement, droit des risques majeurs industriels ou naturels.
droit de la protection de la nature (incluant maintenant dans certains pays la protection de l'environnement nocturne contre la pollution lumineuse, droit des produits chimiques, droit des déchets, droit des sites, des monuments historiques, etc.
alors qu'ils sont complémentaires le droit de la protection de la nature et celui de la lutte contre les pollutions et nuisances
Convention internationale pour la régulation de la chasse à la baleine et aux grands cétacés-création de la Commission baleinière internationale 1948:
Création de L'union internationale pour la conservation de la nature (UICN) regroupe 68 États, 103 organismes publics et des ONG;
la biodiversité, l'utilisation rationnelle et équitable des ressources naturelles, le développement durable par des activités de lobbying,
Convention internationale pour la protection des végétaux 1961: Union pour la protection des obtentions végétales, protège le certificat d'obtention végétale (COV), controversé, par les pays africains notamment,
et pose quelques contradictions avec la convention sur la diversité biologique de 1992.1961: Création du World wildlife fund (WWF), devenu en 1986 le Fonds Mondial pour la Nature. 2-3 février 1970:
Convention de ramsar (Ramsar, Iran) relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats de la sauvagine:
elle vise à la protection du patrimoine culturel et naturel à valeur universelle; les sites sont inscrits sur La liste du patrimoine mondial;
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ou Convention de washington, parfois appelée CITES (Convention on International Trade of Endangered Species).
Réglemente le commerce de végétaux et d'animaux vivants ou morts par 3 annexes: I) espèces ne pouvant pas faire l'objet de mouvements commerciaux;
Directive CEE 79/409 dite Directive oiseaux: désigne les zones de protection spéciale pour les oiseaux rares ou menacés. 23 juin 1979:
Convention de Bonn sur les espèces migratrices regroupées en une liste annexée. Les états signataires doivent:
gazelle). ) 19 septembre 1979: Conseil de l'europe Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, appelé aussi convention de berne,
elle concerne l'UE et d'autres états européens ainsi que des états non membres mais concernés par certaines espèces migratrices tels le Sénégal, le Burkina faso. objectif:
conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. moyens: 500 espèces végétales et 580 espèces animales protégées:
flore: interdiction de coupe, cueillette et déracinage intentionnels+protection des habitats; faune: interdiction de capture, de destruction de l'habitat, de perturbation, de commercialisation, sauf les espèces seulement protégées.
Cette convention comporte 4 annexes listant le degré de protection des espèces (faune ou flore.
10 décembre 1982: Convention des nations unies sur le droit de la mer, entrée en vigueur en 1994 22 mars 1985: Convention de Vienne relative à la protection de la couche d'ozone, ratifiée
en 1986, établissant un cadre préparant le protocole de montréal 1986: moratoire sur la chasse à la baleine septembre 1987:
Protocole de montréal mis en place pour éliminer les substances qui appauvrissent la couche d'ozone, les états s'engageant à interdire les CFC à une date butoir 1988:
Déchets d'équipements électriques et électroniques, Directive Rohs Directive oiseaux, Directive habitats, etc Par ailleurs, les administrations publiques sont tenues de fournir des informations environnementales sur simple demande des citoyens (en europe en application de la Convention d'aarhus directive 2003/4/CE.
comme celles émises par la fédération d'associations"France Nature Environnement"(FNE), qui avait participé aux discussions préparatoires,
qui y voit l'expression d'un droit libéral de l'environnement s'opposant à un droit républicain de la nature
"éditions du Sang de la Terre, 2009#"droit libéral de l'environnement ou droit républicain de la nature?
forestière, dirigée, intégrale...ORDIF-Observatoire Régional des Déchets d'Ile-de-france modifier chartes et codes Charte mondiale de la nature en:
Green Charter (charte de l'environnement signée en Australie) Charte de l'environnement Code de l'environnement Hiérarchie des normes Codification (droit) Sécurité juridique Pacte mondial Responsabilité sociale des entreprises modifier Droit international
Convention internationale Liste des conventions internationales relatives à la protection de l'animal Catégorie: Traité de protection de l'environnement modifier Liens externes
Towards an ecological public order, Bruylant, Bruxelles, 2005 (fr) Olivier Mazaudoux, Droit international public et droit international de l'environnement, Pulim, 2008,156 p. ISBN 978
Milieux ouverts (prairies et cultures) et milieux fermés (forêts) peuvent dessiner de nombreux motifs et taches dont la forme influe sur leurs fonctionnalités écopaysagères. ici les boisements restent relativement connectés
Le relief (ici de la vallée de Dingy-Saint-clair, France) est également un élément déterminant, cols,
ou orientant les déplacements de la faune et des propagules végétaux. Cette vallée est barrée par exemple par un torrent (le Fier),
mais elle oriente les oiseaux et espèces de vallées vers le col de Bluffy, ou le Lac d'Annecy alors que certains oiseaux franchiront facilement la montagne d'Entrevernes ou au fond le massif des Bauges,
ou sur la droite après le défilé, la crête du Mont Baret. La vallée a préservé une relative intégrité écologique grâce à la connectivité de son maillage de haies et boisements
Dans ce paysages les massifs boisés ne sont connectés plus physiquement, De nombreux invertébrés seront isolés dans les boisements.
Mais sangliers et cervidés peuvent encore facilement circuler de l'un à l'autre Les boisements sont conservés souvent mieux sur les buttes, pentes et talus, pauvres et/ou acides.
Mais ils sont alors souvent écologiquement insularisés, comme ici par l'agriculture. Des corridors biologiques peuvent
ou pourraient (relier ces"îlots"entre eux Les corridors littoraux sont fragmentés par de nombreuses routes.
Le passage en tunnel et viaduc est beaucoup moins fragmentant, mais il est rare qu'il remplace les anciennes routes.
dont les taupes ici rendues visibles par leurs monticules de terre La végétalisation des parois de ce pont augmente son potentiel d'utilisation comme corridor
Tronc mort sur une rivière de la Forêt pluvieuse de l'Ile de Vancouver (Colombie britannique, Canada.
De tels troncs en descendant les fleuves à l'occasion d'une inondation par exemple peuvent naturellement transporter des propagules de dizaines d'espèces de plantes et lichens,
et des propagules de centaines d'espèces d'invertébrés et microorganismes sur des distances parfois importantes et jusqu'en mer.
Noter les arbres qui sont déjà en train de pousser dans le bois en décomposition, profitant de l'humidité
et de la lumière reflétée par l'eau. C'est ainsi aussi qu'on peut parfois trouver des arbres dont on ne comprend pas comment ils auraient pu germer
ou s'enraciner sous l'eau Ici les corridors boisés protègent également les cours d'eau du ruissellement et de l'érosion (Brahmagiris, Coorg, Inde
Les anciennes voies ferrées (ou cavaliers miniers) peuvent, avec une gestion adéquate acquérir des fonctions de corridors jusque dans les zones urbaines et industrielles.
Autre exemple, en talus bordé d'arbres, d'ancienne voie ferrée pouvant développer une vocation de corridor biologique
mais dans les zones d'accélération ou décélération, des trains nettoyeurs doivent débarrasser les rails des feuilles mortes
Sachant que la route présente aussi un risque pour la faune (roadkill. Les bas-côtés sont de fait des refuges et parfois des corridors pour certaines espèces
Elles permettent la migration d'individus et la circulation de gènes (animaux, végétaux ou fongiques) d'une sous-population à l'autre 3
et dans le droit international et local 5 6, contribuant à une troisième et nouvelle phase du droit de la conservation de la nature 7
la fragmentation écopaysagère 4 Rôles du corridor biologique 5 Nature du corridor biologique 5. 1 Corridors artificiellement reconstitués 5. 2 Types de corridors 5. 2. 1 Typologie générale
Ils sont donc vitaux pour le maintien de la biodiversité animale et végétale et pour la survie à long terme de la plupart des espèces
Les animaux, les plantes ou les gènes doivent se déplacer pour se perpétuer. Pour chaque espèce et parfois pour certaines communautés d'espèces, il est vital que les individus
ou de se déplacer (larves). De nombreuses espèces, végétales notamment, se font transporter par d'autres à l'état de graine ou de propagule.
Ces déplacements et les déplacements migratoires permettent aux individus d'évoluer dans l'espace au gré des saisons ou de la disponibilité en nourriture.
D'autres (araignées sauteuses par exemple) semblent plutôt utiliser des repères visuels et refusent de traverser un espace non végétalisé 8. Il est possible
et réseaux de sites) réunissant les conditions de déplacement d'une espèce (animale, végétale ou fongique..)
odeur de l'eau guidant le saumon dans la mer vers la source de sa rivière natale) Un corridor pour une espèce peut être une barrière pour une autre espèce.
Ce sont généralement des éléments naturels, mais parfois artificiels ayant une valeur fonctionnelle de substitution.
et/ou d'un fossé ou cours d'eau peut pour partie remplir les fonctions de conduction d'une bande boisée, d'une ripisylve ou d'une lisière naturelle
et entretenir la complexité du milieu et de la structure de la végétation du corridor.
Le corridor devrait"mimer"les caractéristiques de la végétation originale (structure et composition. Un corridor large vaut toujours mieux qu'un corridor étroit.
Ainsi, tout aménagement paysager formant continuité (chemin de promenade, piste cyclable, bande boisée, etc. ne constitue pas nécessairement un corridor.
En France, les université de Rennes et Montpellier ont constitué des pôles de recherche sur le thème de l'écologie du paysage à partir de travail de quelques pionniers dont Françoise Burel et Jacques Baudry à l'université de Rennes. Avec le soutien de l'Europe, des groupes de travail INTERREG
sur les indicateurs de développement durable, la biodiversité et la trame verte dont projet CBNI"Cross Border Natural Infrastructure Project"ou Projet"cartographie de l'infrastructure naturelle transfrontalière"(CINT).
En 1998, FNE a lancé en une opération"Cordon de la Vie"pour inciter les communes à créer des corridors biologiques
comme le WWF que les forêts soient gérées en un réseau, intégrant un réseau de forêts anciennes et protégées pour leur biodiversité.
En 2007, après un été particulièrement sec et chaud, l'Australie crée le premier corridor climatique, transcontinental, de 2,
800 km de long, affichant une double volonté de protéger la biodiversité et prendre en compte le réchauffement climatique
par des barrières écologiques ou des goulots d'étranglements construits au travers des infrastructures naturelles. Ainsi l'agriculture industrielle, l'urbanisation, l'industrialisation et le développement des infrastructures construites,
Cette fragmentation écologique semble être devenue l'une des premières causes de régression de la biodiversité
Les milieux naturels sont morcelés de plus en plus et réduits, et les corridors biologiques le sont également. Divers freins, barrières, verrous ou goulots d'étrangement-parce qu'ils fragmentent anormalement les écosystèmes-limitent
ou interdisent le déplacement normal et nécessaire de la faune et de la flore, des gènes au sein des espèces et de leurs habitats, particulièrement pour les migrateurs.
Les infrastructures les plus opaques aux déplacements animaux et végétaux ou à haut risque de road-kill (mortalité animale par collision avec véhicules) semblent rester le réseau de transport routier
Par exemple, le hérisson et les amphibiens, dont respectivement plus d'un million et plusieurs millions d'individus sont encore chaque année victimes de la circulation dans un pays comme la France,
C'est pour permettre la survie de la biodiversité que certaines collectivités et organisations développent des stratégies de remaillage écologique du territoire
Les corridors biologiques sont nécessaires à la biodiversité, à quelque échelle que ce soit. Ils peuvent avoir diverses fonctions vis-à-vis des espèces
Il peut servir de simple couloir de dissémination des espèces animales, végétales ou fongiques Habitat:
ou de la matrice paysagère modifier Nature du corridor biologique La théorie scientifique est unificatrice, mais chaque corridor biologique est un cas particulier,
Sa nature est liée donc intrinsèquement à celle des espèces qui l'utilisent, et inversement. Il diffère selon la taille, les besoins trophiques et le mode de déplacement des espèces (course, vol, nage, reptation ou déplacement passif pour de nombreux organismes (végétaux notamment, avec par exemple le transport de pollen par les abeilles, de graines par des granivores
, par flottation passive, etc Dans la réalité, les corridors sont complexes et accueillent souvent de nombreuses espèces,
(qu'il s'agisse de plantes, de champignons ou d'animaux, par exemple grands herbivores, castors, etc).
La nature et l'apparence du corridor dépend aussi de l'échelle spatiale et temporelle de l'observateur
Afin de garantir la compatibilité des corridors avec un maximum d'espèces animales, végétales ou fongiques,
les pays francophones ont orienté leurs premières expériences (écoducs) sur quelques espèces-gibier de la grande faune (cerf, chevreuil, sanglier..)
Un corridor destiné à reconnecter deux massifs boisés pour des chevreuils n'aura pas les mêmes fonctionnalités ni le même aspect qu'un couloir de migration pour les cigognes,
un passage pour les batraciens (batrachoduc) sous une route ou un couloir assurant la migration de tel papillon menacé,
ou favorisant la dispersion des graines de telle ou telle espèce végétale..Néanmoins tous participent du même projet;
Il serait contradictoire d'assécher une zone humide au prétexte d'y faire passer un corridor boisé,
ou de supprimer des arbres morts en prétextant la mise en sécurité d'un corridor biologique qui est également un chemin de promenade
ces corridors abritent surtout des espèces de lisières forestières et des eaux. Ce sont par exemple des haies, fossés, talus, ripisylves, etc...
forêts); ) structure-gué (suites d'ilôts-refuges (stepping zones pour les anglophones) Zones-tampon ou zones secondaires;
mais pas nécessairement les caractéristiques végétales des milieux qu'ils joignent continuum forestier ou boisé:
forêt, bois, zones arborées ou buissonnantes, et leurs lisières-écotones le cas échéant continuum agricole extensif: bocages, pâturage, prairies et zones d'agriculture bio convenant à certaines espèces continuum prairial:
prairies, bocage, cultures isolées, vergers continuum paludéen (zones humides: près de fauches et prairies inondables, cultures en zones alluviales, mangroves..
continuum aquatique: réseau des cours d'eau, mares et plans d'eau du réseau hydrographique (parfois qualifié de Trame bleue) continuum géomorphologique:
couloirs d'avalanches, coulées de débris ou torrentielles (dans les zones montagneuses) Ces continuums s'articulent autour d'éléments spécifiques tels que
Les barrières montagneuses et leurs cols, qui concentrent et orientent certains flux migratoires et de gènes Les littoraux, cours d'eau, fossés et cordons boisés
qui structurent notamment les continuums aquatiques et paludéens. les milieux marins, incluant le réseau complexe
et encore mal connu des corridors biologiques sous-marins utilisé par exemple par les tortues marines, les mammifères marins, de nombreux poissons (anguilles, saumons, thons...
et de grands crustacés tels que les langoustes et les homards pour leurs migrations saisonnières ou de reproduction.
Le bocage de haies vives qui complète et étend considérablement le continuum forestier pour nombre d'espèces Les haies, chemins agricoles pour le continuum agricole extensif Les dunes littorales, etc.
Par delà ses caractéristiques morphologiques, un corridor est défini d'abord par un ensemble de conditions favorables à la vie et à la circulation des espèces,
et donc au maintien de la biodiversité. Certains facteurs longtemps considérés comme secondaires, ont néanmoins une grande importance
que l'effet de tranchée (créé par exemple par une route traversant une forêt ou une prairie) ou de simples effets de lisières (ex:
et donc exempt de pollution lumineuse) Depuis 3, 7 milliards d'années, l'activité biologique de la flore et de la faune est régulé par une horloge interne hormonale calée sur l'alternance du jour et de la nuit (rythme nycthéméral).
les volailles pondent en plein hiver. Une grande partie des espèces vivant ou se déplaçant de nuit sont lucifuges (fuient la lumière), notamment chez les invertébrés.
Pour d'autre les lampes sont au contraire une source fatale d'attraction. On peut parler pour ces espèces de besoin d'intégrité de l'environnement nocturne.
Corridor d'air propre La qualité de l'air, vis à vis des pesticides notamment, est un facteur déterminant voire majeur pour de nombreuses espèces (invertébrés notamment.
en y favorisant les conditions d'épuration de l'air (par les végétaux, les champignons notamment.
À titre d'exemple, Les propagules de lichens, bien que facilement dispersées par le vent, n'arrivaient pas à franchir un simple boulevard périphérique pour s'implanter côté ville 14
Corridor de calme Si quelques espèces commensales de l'homme sont peu sensibles au dérangement et notamment au bruit ou à la présence humaine,
en particulier pour les animaux chassés depuis longtemps On distingue les corridors très spécifiques (utilisés par une
le cadre juridique global est celui de la protection des espèces et de la Biodiversité,
et donc d'un réseau suffisant d'habitats naturels. Il est devenu progressivement une des priorités,
Convention de berne à l'origine du réseau Emeraude (Conseil de l'europe, 1979), Directive Oiseaux (Union européenne, 1979) et Directive Habitat (Union européenne, 1992) à l'origine du réseau Natura 2000 (Union européenne, 1992), Maastricht:
ou de travail avec des conservatoires et gestionnaires de milieux naturels sont en cours d'expérimentation, de l'échelle communale aux échelles supra-étatiques
ni moyens financiers et humains pour réparer les impacts du morcellement et de la destruction des habitats naturels sur la biodiversité.
La loi Voynet et son schéma de services Espaces naturels et ruraux prévoit un dispositif stratégique que les collectivités régionales et locales ont à décliner aux échelles paysagère et locales avec leurs administrés.
Chaque espèce exige un certain type d'infrastructure naturelle et une certaine échelle et densité de maillage.
et un volume suffisant de maillage pour garantir la bonne efficacité de l'infrastructure naturelle.
barrage infranchissable dans un cours d'eau pour le saumon#)La structure générale d'un corridor écologique s'appuie sur la présence de différentes strates:
Au niveau de la composition végétale, des essences régionales adaptées au milieu sont préférables. La présence d'eau (fossés, mares, réseau hydrographique) multiplie le nombre d'espèces
Quant au raccord du corridor, il doit offrir une perspective rassurante pour les animaux: l'espace d'arrivée ne doit pas être découvert complètement ni complètement fermé
quels rapports idéaux entre volume/largeur/longueur, maxima et minima des infrastructures naturelles et quels corridors biologiques pour le maintien des fonctions écologiques?
et il faut parfois le temps que les animaux le découvrent et apprennent à l'utiliser#(on peut parfois les y aider, par ex
en dispersant sur le corridor des excréments de sangliers ou de cervidés, de l'espèce et des groupes
Plus un milieu est complexe (creux, bosses, zones d'ombre, de soleil, milieu boisé, secs/humides, strates herbacées, etc.
plus il est susceptible d'accueillir une faune et une flore riches et diversifiées. La complexité est également temporelle,
les espèces pionnières ont besoin de milieux neufs qu'il faut parfois leur procurer artificiellement.
La nature à une capacité de résilience et de cicatrisation qu'il est possible d'utiliser
et propose de mettre en oeuvre des techniques d'accélération des processus naturels, basées sur ces mêmes processus. Cela permet de restaurer un milieu sans attendre les processus naturels de reconstitution.
Dans le cas des corridors biologiques il s'agit dans la plupart des cas de restaurer des milieux naturels
Par exemple si l'on crée un phénomène de micro-insularisation sur un rocher couvert de mousses en n'y conservant que des taches isolées
le nombre d'invertébré diminue rapidement (de 40%pour des taches de 20 cm 2 non connectées aux taches voisines).
alors la diminution du nombre d'invertébrés n'est que de 15%16,17 Les corridors biologiques sont fonctionnels à des échelles adaptées à la taille des espèces
Une expérience a consisté à étudier la microfaune de taches d'humus isolées ou connectées entre elle par des"corridors d'humus".En outre,
soit du continent (sol forestier non perturbé) par des barrières (murs de plastique) disposées dans le sol,
La fragmentation de l'habitat, conformément à la théorie, a réduit l'abondance des microarthropodes étudiés (acariens.
La présence de corridors permis le maintien d'une abondance d'acariens, mais uniquement les 4 premiers mois de l'expérience.
"alors que dans les systèmes ouverts, la dispersion naturelle à partir du continent a submergé l'effet des corridors.
que les champignons du sol ont bénéficié aussi des corridors. Les chercheurs ont conclu que les décomposeur (microarthropodes notamment) devraient aussi être étudiés pour parfaire la compréhension des conséquences écologiques de la fragmentation des habitats,
Les corridors biologiques existent donc aussi à des échelle centimétriques (et probablement millimétriques pour les microbes.
Cependant ces auteurs estiment que ces micro-corridors pourraient avoir plus d'importance dans les contextes naturels et notamment en conditions extrêmes (après gel
Les premiers résultats d'essais menés dans divers pays témoignent de l'intérêt des actions de restauration (expérience Chico Mendes). Il est observé une remontée et une stabilisation durable des populations animales, notamment de gibier,
et une amélioration de leur état sanitaire (perdrix, lièvre, lapin#).#Pour les grands mammifères, la recréation d'une trame biologique peut jouer un rôle de source en repeuplements spontanés.
Les bénéfices se mesurent essentiellement au regard de l'enrichissement biologique du milieu, mais le maillage produit également des bénéfices directs ou indirects, financiers ou immatériels
Bénéfices écologiques restauration du potentiel de biodiversité et entretien du capital restauration des fonctions hydrauliques et biologiques du réseau superficiel, amélioration de l'épuration des eaux, conservation de la ressource en eau régulation miro
-et macro-climatique maintien des équilibres naturels par la création d'espaces tampons et de continuums non exposés aux produits phytosanitaires diminution de la surfréquentation des milieux naturels par une offre mieux repartie dépollution de certaines friches industrielles
démonstration de nouvelles méthodes de reconstitution, d'entretien et de gestion des milieux (forêts et lisières, rivières et berges, chemins, friches#.
#Bénéfices paysagers réintroduction de la nature au coeur des villes dans un souci d'une plus grande intégration de l'environnement dans l'aménagement urbain:
des incendies avec la réintroduction d'une diversité spécifique chute des accidents routiers impliquant des mammifères lors de leurs migrations avec l'aménagement de corridors écologiques et de passages à mammifères et amphibiens Bénéfices économiques création de filières créatrices d'emplois et de savoir-faire exportable:
et plus naturels régulation des conflits d'usage par des aménagements touristiques plus respectueux de l'environnement modifier Précautions
qui effraye de nombreux animaux, empêchent les entrées ou sorties de certains animaux sauvages dans les réserves naturelles,
mais permettant le passage de l'Homme et de véhicules (Réserve naturelle belge de Kalmthout La question du rôle potentiel de certains corridors biologiques comme pouvant contribuer à la propagation d'espèces invasives, indésirables ou génétiquement modifiées,
ou de microbes ou parasites transportés par ces espèces est posée, comme elle l'était dans les milieux naturels,
mais avec une importance différente liée au fait que dans un paysage de plus en plus artificiel, les corridors, sont souvent,
comme le sont naturellement les cols de montagne préférentiellement utilisés par les oiseaux migrateurs. En ce qui concerne les espèces invasives et indésirables
Le pollen de maïs s'est avéré capable de contaminer des champs beaucoup plus éloignés que
alors que des ensembles de prés de fauche et de prairies extensives sont parfois inscrit dans les zones ayant fonction de corridor biologique.
Le terme de corridor est réservé plutôt à des milieux dit"naturels "modifier Vocabulaire modifier Synonymes ou expressions proches
Corridor écologique, corridor d'habitats, corridor de dispersion, corridor de déplacement, corridors de migration, corridor de faune ou faunique, couloir biologique, bio-corridor, liaison paysagère ou éco-paysagère
Un ensemble de corridors écologiques forme un Réseau écologique également parfois nommé Infrastructure écologique ou encore infrastructure naturelle, voire coulée verte, trame verte, etc
Connectivité structurelle Mesure de l'arrangement spatial des éléments du paysage qui prend en compte la contiguïté entre éléments de même nature.
Continuités naturelles fermées Formes que prennent dans l'espace et dans le temps les enchaînements de motifs de naturalité.
et des marges complémentaires partiellement ou temporairement utilisées par la faune caractéristique du continuum, mais d'un autre type de milieu.
Cette enveloppe externe est importante comme zone de gagnage et de déplacement pour l'ensemble de la faune caractéristique du continuum.
L'utilisation de cette marge complémentaire dépend de la capacité des animaux à s'éloigner des zones de lisières ou des zones refuges.
10.1086/285527#Problèmes posés par les feuilles mortes sur les rails#a b et c Beier P.,Noss R. F.-1998-Do habitat corridors provide connectivity?;
2006), Les corridors biologiques, une reconnaissance juridique en attente d'effets pratiques, Espaces naturels de France#Bonnin Marie.
2006), Les corridors, vecteur d'un aménagement durable de l'espace favorable à la protection des espèces, Natures Sciences Sociétés, 14:
À paraître 2008), Les corridors écologiques, Vers un troisième temps du droit de la conservation de la nature, Collection Droit du patrimoine culturel et naturel, L'harmattan, 270 pages#BAKER L.#2007-Effect of
corridors on the movement behavior of the jumping spider Phidippus princeps (Araneae, Salticidae. Canadian Journal of Zoology, 85: 802#808.
taking stock, Council of europe, Nature and Environmen t No. 146,116 pp.#(#ex à Lille, Cf. travaux de Chantal Vanhalluwyn, Faculté de pharmacie, Lille#VAN DER WINDT H. J.,SWART J. A. A.#2008-Ecological corridors, connecting
Réseau écologique Réseau écologique paneuropéen Cartographie des corridors biologiques Biodiversité, Écologie du paysage, Intégrité écologique, écotone Trame verte, corridor climatique (Corridor transcontinental australien) Migration
animale, Roadkill, fragmentation écologique Route HQE, écoduc Ripisylve Bande enherbée Naturalité Niche écologique réseau trophique modifier Liens et documents externes
exemples de réalisations associatives (Lestrem Nature, Nord pas-de-calais, France)( fr) Projet franco-anglais (Conservation de l'infrastructure naturelle du Kent et du Nord-pas-de-calais)( fr) Exemple d'appel à projet
("Corridors biologiques boisés"),2008, France. fr) Plan de base écologique et paysager transfrontalier (Wallonie-Luxembourg (fr) Portail"Corridors biologiques"de la FRAPNA et outils pédagogiques sur les corridors (fr
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